posté le 12 Janvier 2007 par antoine
LA GRAVE QUESTION DU LOGEMENT
Le débat actuel sur les sans logis, qui campent dans des tentes et sur les mal-logés qui vivent dans des taudis insalubres, interpelle notre société car il concerne non seulement des SDF ou des familles en grande précarité, mais aussi, désormais, des salariés modestes, des étudiants et même des classes moyennes. Il faut donc penser aux uns comme aux autres et ne pas tomber dans le piège de la compassion médiatique et temporaire. Plus qu’une politique du « logement social » il faut une « politique sociale du logement » !
Aujourd’hui sur les 400 000 logements dont le lancement est annoncé par le gouvernement Villepin, près des 2/3 ne seront pas accessibles aux catégories modestes ou moyennes, ni en location ni en acquisition !
N’a-t-on pas démoli ces dernières années des milliers de logements sociaux sans se soucier suffisamment des conséquences ?
Il faut repenser les durées des prêts, les possibilités d’hypothèque, le renforcement des crédits HLM (l’industrie du bâtiment n’est pas délocalisable), la lutte contre la spéculation foncière, l’aménagement du territoire au profit des villes moyennes ou petites pour éviter les trop grandes agglomérations et surtout imposer l’application de la loi SRU, votée par la gauche, qui prévoit 20% de logements sociaux dans chaque ville. L’illustre Sarkozy,maire de Neuilly, n’a dans sa ville que 2,5% de logements sociaux ! Et il n’est pas géné de proposer une loi sur « le droit au logement opposable ».
posté par antoine