- auteur : Dominique Fruleux
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Le chômage : des hommes et des femmes |
posté le 2 avril par dominique
LE CHÔMAGE :
DES HOMMES ET DES FEMMES AVANT D'ETRE DES CHIFFRES !
La polémique actuelle sur les chiffres du chômage, 8,4% selon le ministère de l'emploi mais 8,8% selon Eurostat, ne doit pas nous faire oublier que derrière chaque chômeur il y a toujours une famille en difficultés morale et matérielle : les emprunts pour la maison ou la voiture, les études des enfants, la mise en cause des relations sociales ou des loisirs et l'inquiétude pour l'avenir. Selon les chiffres du gouvernement cela concerne 2 066 100 demandeurs d'emploi de catégorie 1 ( disponible recherchant un emploi à temps plein en CDI).
Mais pour revenir aux chiffres, il est utile de regarder ce qui se passe ailleurs. La moyenne européenne est actuellement de 7,5%, la France se situe en queue de peloton juste avant la Slovaquie et la Pologne. L'Allemagne, avec le même calcul d'Eurostat est passée de 8,9% en février 2006 à ...7,1% en février 2007.
Le gouvernement de Chirac conduit par Villepin, Sarkozy, Borloo et ... Pascal Clément devraient la "jouer plus modeste" et s'éviter de vanter leur gestion.
En outre, il faut souligner qu'un emploi n'est pas forcément égal à un autre en matière de qualification, de salaire et de possibilités d'évolution : un emploi de base proche du SMIC n'a pas les mêmes conséquences, non seulement sur la vie personnelle et familiale mais aussi sur l'activité économique d'un bassin d'emploi, qu'un emploi de spécialiste mieux rémunéré.
On comprend mieux les inquiétudes des salariés face aux propositions du programme Sarkozy, qui prévoient l'interruption des droits d'un chômeur au bout d'un an, après deux offres d'emploi refusées.
Et de rappeler ici les propositions d'une "sécurité sociale professionnelle" pour favoriser l'emploi, contenues dans le programme de Ségolène Royal dont voici des extraits :
Proposition 19- Mettre en place un revenu de solidarité active (RSA) permettant l’amélioration d'un tiers de ses ressources à tout bénéficiaire de minima sociaux reprenant le travail.
Proposition 20- Renforcer la qualification et la capacité de revenir à l’emploi des salariés menacés de licenciement : mettre en œuvre systématiquement une démarche de validation des acquis de l’expérience professionnelle et reconnaître à chacun un droit à la formation et à la reconversion inversement proportionnel à la durée des études.
Proposition 21- Mettre en place une sécurité sociale professionnelle garantie par l’Etat et permettant à chaque personne privée d’emploi de se voir proposer par les pouvoirs publics un contrat de droits et devoirs comportant :
- une rémunération, pendant un an, égale à 90 % du dernier salaire net perçu ;
- une formation qualifiante ;
- une aide personnalisée à la recherche d’emploi ;
Cette prestation sera assurée par le service public de l’emploi.
Dominique Fruleux
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