posté par Maurice le 6 juin 2007

 

 

Echos de campagne

 

LEGISLATIVES 2007
VERSION PASCAL CLEMENT 

morceaux choisis

 

Réunion Publique de Ste Colombe sur Gand, le 4 juin 2007 à 18 heures, 12 personnes présentes.

Pascal Clément après une bulle sur Sarkozy ouvre la réunion et présente sa suppléante : « Les législatives se passent en deux étapes : une nationale et une régionale.

Pour la Nationale … il ne faut pas oublier que sans une grosse majorité à l’Assemblée, Sarko se trouvera les pieds au mur et dans l’impossibilité de gouverner…  Je ne vois pas tout rose dans la sixième circonscription, il y a douze candidats dont onze ennemis, en effet les voix de Le Pen ont déjà été collectées par l’UMP.

La candidate socialiste est dangereuse parce que compétente et qu’elle occupe bien le terrain.

Pour la Régionale, avec l’A 89, la mise à deux fois deux voies de la nationale 7 et de l’Internet haut débit, la Loire a fini de manger ses vaches maigres et il a conclu par un conseil : si vous avez des terrains libres, il faut les acheter, il y a du fric à faire ! » 

 

Questions dans la salle, extraits :

1. Question sur l’autoroute A89 qui traverse la commune sur 5,7 Km, le maire et son adjoint posent différentes questions, en particulier sur une modification du tracé et l’implantation de l’aire de station de service.

Réponses de Pascal Clément
- Pour le tracé : le tracé définitif est le moins cher tenant compte des déblais et des remblais.
- Pour la station de service : elle sera faite à Néronde, parce que zone de plaine et moins chère à construire. Il conclut par la remarque suivante : « Vous êtes le maire le plus pleureur de tout le tracé ! »

 

2. Question d’un agriculteur qui se trouve amputé de 38 % de son exploitation sans indemnisation complémentaire.

- Intervention de la salle suite à l’échange : Pourquoi Pascal Clément n’est-il pas intervenu en tant que ministre en faveur de ce fermier, pour lui obtenir un dédommagement qui lui aurait permis de se reconvertir ou de réorienter sa production ?

Pascal Clément tape brutalement sur la table de ses deux poings en criant : « Vous croyez que même un ministre a le pouvoir d’intervenir sur l’ASF (Autoroute du Sud de la France) ainsi que sur les pouvoirs des multinationales ou du gros capital ? »           

Quelques remarques supplémentaires du même type attisent le courroux de Pascal Clément, qui conduisent à calmer le débat.

 
3. Question sur le problème du handicap : où en est la promesse de Nicolas Sarkozy de verser + 25% sur l’Allocation aux Adultes Handicapés ?

Pascal Clément répond qu’il n’est pas au courant et demande à son assistante de se renseigner et d’informer avant dimanche.

Exposition d’un cas lié au handicap : il a reconnu ne pas connaître le coût d’un fauteuil roulant, mais il a ajouté « être sensible au problème des personnes handicapées plus que Nicolas Sarkozy qui n’en a rien à foutre ».

 

 

4. Question du maire de Ste Colombe à qui il avait promis il y a 15 ans, le marquage des petites routes pour le brouillard, promesse toujours non tenue à l’heure actuelle

Réponse de Pascal Clément : « Avant de vous faire d’autres promesses, je vais tenir celle-là ! »
  

 

Commentaire de la rédaction

 

1. Pascal Clément affirme au tout venant que l’A89 est « son bébé » alors qu’il est à l’origine d’un retard de 10 ans du projet. Que c’est en défendant la participation financière de la Société des Autoroutes du Sud de la France (ASF) au projet, qu’il a renforcé leur pouvoir et abouti à un tracé « économique », au détriment d’un aménagement cohérent et équilibré du territoire.

 

2. C’est bien par position politique que Pascal Clément ne défend pas un tracé de l’A89 qui coûterait plus cher et qui éviterait de couper en deux le territoire de la commune de Ste Colombe. Selon ses propres termes, il n’envisage pas d’affronter les ASF, les multinationales et le gros capital pour défendre le territoire et ses habitants. C’est bien le fonds du problème et c’est en cela que nous nous opposons à sa politique de résignation face à la domination des grands groupes financiers et industriels sur notre société, notre environnement et nos modes de vie.

 

3. Sa méthode tient dans une pratique de double langage : ferme et enjoué sur le terrain local, mais aussitôt résigné à voter selon les consignes de l’UMP à l’Assemblée Nationale, à Paris. Laissant croire ici à l’importance de ses réseaux pour obtenir des moyens, mais en réalité aboutissant à livrer le territoire à l’initiative des grands groupes financiers auxquels, selon lui, nul ne peut s’opposer.

 

4. Tour à tour Républicain Indépendant, puis UDF et enfin UMP, le résultat de sa méthode est là sous nos yeux, qu’il applique depuis 30 ans et qu’il qualifie lui-même de période de « vaches maigres » : notre territoire est aujourd’hui le seul de Rhône-Alpes qui continue à perdre des habitants et qui profite le moins de la croissance de ces dernières années.

 

5. C’est donc sans dérapage et sans attaque personnelle le concernant que nous répétons que c’est bien la méthode et donc la politique de Pascal Clément qui n’est pas la bonne et pourquoi nous demandons aux électeurs et aux électrices de la 6 ème circonscription de ne pas lui renouveler le mandat de député.

 

 

Voter Dominique Fruleux

Au double langage de Pascal Clément, Dominique Fruleux oppose la conviction et les moyens politiques pour affronter les dérives causées par les grands groupes financiers et le gros capital. La volonté de cohérence qui guide son action politique, trouve dans sa compétence et sa détermination les moyens de son accomplissement.

Le 10 juin prochain, voter et faites voter Dominique Fruleux, pour engager la 6ème circonscription de la Loire dans une alternative politique durable et efficace.