Le Dossier de Pascal CLEMENT
Le grand nombre d'articles, commentaires et documents, reçus à la rédaction, concernant le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux et député sortant de la 6ème circonscription de la Loire, nous conduit à lui consacrer un dossier permanent, contenant la compile de Clément.
C'est la rançon du succès !
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Liste des articles dans cette page (à cliquer, ou dérouler la page)
Pascal CLEMENT -1- L’Avare de moyens
posté le 12/01/2007 par sganarelle
Ce dont manque la justice aujourd'hui, c'est de moyens... il faut être honnête avec les citoyens, il manque de magistrats, de greffiers, de personnels administratifs et techniques pour mettre en application les textes votés par les parlementaires : A quoi cela sert il de rendre collégiales les décisions les plus graves comme celles privatives de liberté si les magistrats associés à la décision prennent moins de 5 minutes pour prendre connaissance de l'affaire et en définitive suivre l'avis de leur collègue... mais peut il en être autrement lorsque plus de 100 dossiers les attendent dans leur cabinet.
Qu’a donc fait Pascal CLEMENT depuis sa nomination : et bien pas grand chose, contrainte budgétaire, indécision politique, manque de crédibilité personnelle, tout cela ne lui a pas permis de faire avancer les dossiers, ni de donner des moyens à une administration qui souffre de pénurie ; une fois de plus, il s’est contenté d’une politique de communication et d’un caporalisme à l’égard des magistrats. Il aurait pourtant été nécessaire d'accroître de façon significative le nombre des personnels de justice et de diversifier l'origine de leur recrutement.
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Pascal CLEMENT -2- un petit marquis…
posté le 11/01/2007 par sganarelle
L'école nationale de la magistrature est un bel outil de formation mais ses modes de recrutement sont trop axés sur le seul recrutement de juristes et les autres voies d'accès ne sont pas suffisamment ouvertes pour enrichir de compétences nouvelles le corps judiciaires. Il est nécessaire de recruter des compétences permettant de répondre aux nouvelles formes de délinquances, il faut des techniciens du droit, mais il faut aussi des techniciens des affaires pour faire face à la délinquance financière, des compétences en psychologie et en sciences humaines... bref, une richesse et une diversité de compétences qui ne se retrouvent pas dans un mastère en droit.
Moyens supplémentaires et diversité des recrutements doivent accompagner un maillage de la justice sur le territoire : Alors que Pascal CLEMENT envisage une carte judiciaire faisant peu de cas de la proximité de la justice avec les citoyens, il est plus que jamais indispensable de conforter les tribunaux et dans notre département cela passe notamment par le maintien des 3 Tribunaux de Grande Instance à Saint Etienne, Roanne et Montbrison, il serait paradoxal qu'avec un Garde des Sceaux ligérien notre département voit détricoter le maillage judiciaire... mais Pascal CLEMENT est l'homme des paradoxes... hobereau de province, ministre et président du conseil général, à trop cumuler responsabilités, pouvoirs et prébendes, il est comme la grenouille de la fable : « le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages : tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs, tout petit prince a des ambassadeurs, tout marquis veut avoir des pages ».
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Pascal CLEMENT -3- Le ministre Imaginaire
posté le 10/01/2007 par sganarelle
Pascal CLEMENT démontre une nouvelle fois son incapacité à conduire une réforme courageuse de la justice et alors que la commission OUTREAU coprésidée par André VALINI avait fait des propositions intéressante en partant d'une affaire dramatique par ces conséquences, le garde des sceaux en a fait une réformette vidée de sens et dangereuse pour les libertés publiques. Accoutumé des effets d'annonces, et inféodé au ministre de l'intérieur, Pascal CLEMENT n'a jamais été à la hauteur de la tâche qui lui avait été confié frisant souvent le ridicule par des propositions contraires aux principes du droit pénal lorsque pour le bracelet électronique il envisageait d'introduire une disposition à effet rétroactif...
L’homme a, il faut le dire un lourd passif, ardent partisan de la peine de mort, il s’est illustré en 1981 par des prises de positions particulièrement rétrogrades, ministre en charge des relation sous le gouvernement BALLADUR (qu’il avait reçu, en visionnaire, en grande pompe au Conseil Général de la Loire en 1993 lors de la campagne des présidentielles), il s’était révélé un tel piètre négociateur que sa fonction avait été divisée en 2 pour devenir ministre des relations avec l’Assemblée Nationale…
Pascal CLEMENT et la réforme de la justice
posté le 16/12/2006 par antoine