- auteur : andrea
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Pouilly : Visite de Safia Otokoré 3 Mars |
Lire ci-dessous l'allocution de Dominique Fruleux, lors de la venue de Safia Otokoré le 3 Mars
Intervention de Dominique Fruleux
lors de la visite du 3 Mars à Pouilly s/ Charlieu de Safia Otokoré
Safia Otokoré était en visite dans l'agglomération de Roanne le Samedi 3 mars, à l’invitation des élus, des militants et des sympathisants socialistes. La journée qui s’est déroulée au fil des rencontres avec des associations locales, s’est clôturée par un banquet républicain réunissant plus de 120 participants.
Dominique Fruleux a puisé partie de son intervention dans le livre « Safia, un conte de fées républicain » paru aux Editions Robert Laffont.
Née à Djibouti, appelé territoire Français des AFARS et des ISSARS le 17/10/1969 (indépendance accordée en 1977), elle est 4eme d’une famille de 10 enfants, son père accueillera 5 neveux de parents analphabètes, vit dans un bidonville où l’on ne parle pas français.
« Je suis née pauvre, je suis née femme, je suis née noire. Je sui née musulmane. Aujourd’hui je suis devenue une femme indépendante française, noire, musulmane, libre de ma pratique et soutien de famille ».
Elle commence à 3 ans l’école coranique arabe puis a la chance de poursuivre à l’école publique française. Compte tenu de la distance, Safia va en courant à l’école, d’où le développement de ses capacités physiques et sportives. Élève, sinon modèle, attentive et très curieuse, elle découvre la culture et la vie occidentales avec ses amies françaises. A 7 ans elle subit l’excision et l’infibulation (p. 50-54) souffrance, mutilation et place de la femme.
En classe de 6eme elle remporte un cross scolaire sous les yeux d’un instructeur « jeunesse et sport ». Début de sa vocation d’athlète « À chaque course gagnée, elle est récompensée en bons Prisunic ». Espérance déçue de recevoir une bourse sport étude en France (faute de crédits Français). Premier grand voyage en Côte d’Ivoire (pays dans lequel elle a toujours trouvé un air de liberté) pour les jeux Francophonie à Jamoussoko.
Passe un concours et obtient une bourse de la Francophonie pour poursuivre ses études en sport au Sénégal dans un cadre universitaire .Elle fait l’apprentissage de la liberté. Poursuit en Côte d’Ivoire, s’intéresse au « panafricanisme » élément annonciateur de ses responsabilités actuelles : Elle préside aujourd’hui à la Région Bourgogne la Commission Coopération Décentralisée.
Arrive en France le 26/5/93, accueillie par Didier OTOKORE, joueur de foot professionnel à AUXERRE (avec Guy Roux) découvre la France et la vie d’une femme de footballeur. Prépare le STAPS à Besançon, se fait opérer : premier enfant. Premier emploi an France au centre APAJH pour handicapés. Entraîne à Guingamp une équipe de basketteuses. Crée l’association « AMCA » pour mieux connaître l’AFRIQUE
2 enfants, une séparation, retour à Auxerre, c’est l’heure de l’engagement dans un parti : elle prend sa carte au Parti Socialiste, professionnellement elle est embauchée par le rectorat de Dijon comme professeure de gymnastique.
Découverte de la première réunion de section « cauchemardesque ». En octobre 2000, Guy Ferez, tête de liste à Auxerre lui propose d’être sur la liste, elle est Elue adjointe à la vie des quartiers. Elle apprécie la parité dans la vie politique grâce au PS, le nouveau compagnon ne supporte pas de la voir plus connue que lui ……..violence conjugales (SAMU).
A l’Université de la ROCHELLE, elle rencontre François HOLLANDE, campagne présidentielle de 2002. Congrès de Dijon en 2002, Hollande lui demande d’entrer au Conseil National puis au Secrétariat National, en 2004 elle est Conseillère Régionale sur sa liste.
Dominique Fruleux
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