- auteur : bertrand
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Lutter contre la vie chère |
posté le 27 janvier par bertrand
Lutter contre la vie chère
Tout le montre, la pauvreté gagne du terrain.
Ceux qui restent encore "nantis" se recroquevillent sur leurs droits et leur privilèges et pour ceux qui sont en dehors des systèmes protégés, c'est la loi de la jungle.
Ceux qui réussissent et les Autres
Bien-sûr, on peut toujours citer l'exemple du jeune d'une cité qui a brillament réussi, du cadre licencié qui a fait prospérer une entreprise rachetée pour trois fois rien... Il y a heureusement des entrepreneurs intelligents et chanceux, mais il y a les autres, qu'en fait-on ?
Ceux qui sont en ASS ou au RMI l'ont il choisi ?
Comment les aider à revenir dans la société qui les marginalise ?
Les Autres : plus de quatre millions de personnes
La loi de l'offre et de la demande, qui a permis un grand nombre de conquêtes sociales au moment où les entreprises avaient besoin de main d'oeuvre, joue à présent contre le monde salarié. Si l'on ajoute toutes les catégories de chômeurs ou mal employés, il ya plus de quatre millions de personnes qui recherchent un emploi décent, alors que les offres d'emplois se chiffrent autour de cinq cent mille, dont une partie sont des insultes aux salariés.
Agir en conséquence
Le chômage d'une partie de la population est donc aujourd'hui un problème endémique, ce n'est plus de la lutte contre le chômage dont il est question, mais de la gestion du chômage qui concerne 10 à 15% de la population. Il faut agir en conséquence. Cette gestion devrait associer des mesures d'aides du type RMI à des mesures d'aides à l'insertion.
A ce jour, le RMIste qui trouve un emploi se retrouve avec les charges liées à son travail, la perte d'un ensemble d'avantages plus fragile qu'avec le RMI et ce d'autant plus qu'il en est bénéficiaire depuis longtemps car il a organisé sa vie autour de ce revenu. Il doit repayer des frais de logement, de transport, de vêtements, de nourriture qui lui incombent à nouveau. La prime de retour à l'emploi qui est proposée dans certains cas n'arrive qu'au bout de plusieurs mois. Il faut admettre qu'une personne salariée puisse recevoir encore de l'aide pendant cette période transitoire.
Les moyens, nous les avons, notre pays est riche quoiqu'on veuille nous faire croire. C'est surtout un problème de répartition de cette richesse qui se pose aujourd'hui.
L'action des politiques
Cette question est éminemment politique puisqu'il s'agit de la gestion des fonds publics et de la fiscalité, c'est le travail des élus et du gouvernement et après le fiasco de la logique libérale, je veux croire que c'est à la gauche de faire ce travail qui correspond à ses idéaux.
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